7 décembre 2010

Choc part 2


Donc durant notre séjour, nous avons eu la chance de côtoyer Ghita, originaire de Rabat. Même si celle-ci habite à Marrakech depuis peu, elle a su nous éclairer sur les coutumes et la vie au Maroc. Le premier soir, elle nous a invité chez elle pour manger de la tajine, qui était délicieuse! Elle avait été cuisinée par la "bonne" de ses parents. En effet, au Maroc, dès que les gens sont en moyen, ils prennent une femme à tout faire qui vit avec la famille et qui se charge de la majorité des tâches ménagères.

Le lendemain, nous avons visité le musée de Marrakech (à ma connaissance le seul grand musée d'art à Marrakech). Il a été restauré à l'aide de fonds privés- la fondation Omar Benjelloun- qui s'est également occupée de la restauration de la Médersa, école qui fut construite par le sultan Sâadien Abdellah Al Ghalib en 1654-1568, avec 130 chambres réservées aux étudiants (et une seule toilette). Elle a été pendant plus de quatre siècles un creuset d'érudition et d'accueil pour les théologiens. Et finalement la Qoubba des almoravides (fontaine et coupole).

La grande salle du musée de Marrakech

Au musée, il y avait une exposition temporaire d'art contemporain que j'ai trouvé très intéressante. Des artistes marocains qui avaient aussi une carrière à l'étranger et donc un regard un peu plus reculé sur le Maroc étaient en avant-scène. J'ai été agréablement surprise de voir non seulement des œuvres d'artistes femmes, mais aussi que c'est une femme qui est à la direction du musée.

La présentation reste parfois à désirer

Odalisque, oeuvre de Lalla Essaydi que j'ai bien aimé. Elle utilise beaucoup le tatouage au henné dans sa démarche artistique. Pour plus d'information sur l'artiste, cliquez ici.

L'oeuvre vous dit quelque chose? C'est une clin d'oeil à la grande odalisque d'Ingres.

Finalement, après une bonne journée de visite, nous avons mangé avec Ghita à la place principale Jamaa El Fna où plusieurs centaines de kiosques offrent à manger. Avec sarcasme, notre guide du lendemain la surnommait la place "j'ai mal au foie" dû au potentiel manque de propreté. Julien a prit un plat de résistance traditionnel qui au premier coup d'œil, je concède, semble très peu appétissant aux yeux des Nord-Américains, et même Européens, la tête de mouton.

La tête de mouton

Place Jamaa El Fna le soir

Choc part 3 à venir...

2 commentaires:

  1. Ouf la tête de mouton... C'était bon, au moins?

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  2. moi je me suis abstenue, julien n'a pas trippé, c'était très très gras. Es-tu rendue au liban avec dounia?!

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