23 décembre 2010

Escapade en Andalousie sous (à) l'eau


Décision de dernière minute, le jour suivant la fin de nos examens, julien et moi décidons d'aller en Andalousie, notamment pour voir l'Alhambra à Grenade.


L'Alhambra vue de Sacromonte

Le soir même, j'avais une petite fête pour une amie. Ayant potentiellement abusé des bonnes choses combiné à une indigestion, je me suis retrouvée en train de vomir quelques minutes avant mon départ pour prendre le train le lendemain matin. Ca commencait plutôt mal...Le train, d'une durée de quatre heures nous avait couté assez cher mais je tenais particulièrement à voir le paysage espagnol durant trajet(et je n'aime pas particulièrement l'avion). J'ai finalement dormi, et l'autre moitié il y avait trop de brouillard, on ne voyait rien. Notre premier arrêt était à Cordoba. Belle petite ville, nous y avons séjourné deux nuits. Deux jours sous la pluie, nous devions faire souvent des pauses afin de se réchauffer. Étrangement, même si on était au sud de l'Espagne, il faisait plus froid! À mon grand plaisir, nous sommes allés voir un spectacle équestre andalou dans les anciennes écuries royales. C'était vraiment bien, mais on y gelait!

Samedi, nous décidons de nous inscrire à un tour de marche nocturne de la ville. On nous signale que même en cas de pluie il aurait lieu. À 19 heures, sous la pluie, nous rencontrons notre guide;nous sommes les seuls touristes. Sorte de heureux hasard, la guide officielle est malade, donc c'est son père, anthropologue, titulaire d'un doctorat sur la grande Mosquée de Cordoue et professeur à l'université de Cordoue en Histoire qui la remplace. C'est avec plaisir qu'il nous a fait découvrir sa ville d'adoption. Par la suite, congelés, Julien et moi avons terminés la soirée dans les bains Arabes (Hammam) incluant un rituel andalou (gommage et petit massage). Ça a vraiment fait du bien!

Lendemain, dimanche, toujours sous la pluie, nous prenons le train en direction de Grenade. En achetant une carte touristique incluant l'entrée à l'Alhambra, nous devions décider quel jour nous allions le visiter. Après avoir consulté la météo qui annonçait de la pluie pour les quatre prochains jours, nous tentons notre chance pour jeudi, journée de notre retour à barcelone en soirée afin de laisser le temps à la météo de changer...

Lundi, toujours sous un ciel gris, nous avons marché presque une heure et demie pour se rendre au Monastère en haut de la montagne. À notre arrivée à 13.15, nous constatons que les heures d'ouvertures sont de 11h à 13h, puis 16 à 18h...Horaire très espagnol. Nous arrêtons dans un centre d'interprétation qui était supposément intéressant et il s'apprêtait à fermer donc nous sommes redescendus bredouilles. Nous décidons d'aller au Musée d'archéologie de la ville, fermés. Nous en déduisons que c'est parce qu'on est lundi.

Mardi, toujours sous la pluie, nous y retournons et apprenons qu'il est fermé depuis peu pour des rénovations importantes pour toute l'année 2011. Nous avons finalement visité le centre des sciences qui avait une exposition intéressante sur la taxidermie...

Mercredi nous nous présentons à un rendez pour une marche commentée de la ville. Jamais vu personne au rendez-vous, peut-être à cause de la pluie qui ne cessait de tomber. En après midi, lors de quelques éclaircissements nous nous promenons dans un quartier qui mène à un jardin nommé Carmen de los Martyres. il est 5.45 et il ferme à 6.00. Nous rentrons pour une visite rapide et se disant que soit 1) quelqu'un allait nous avertir de quitter ou 2)qu'un garde empêche tout simplement les gens de rentrer dans le jardin à cette heure. Le jardin est magnifique et à 6.05 nous décidons de prendre le chemin de la sortie. Le temps de se rendre à la porte, (6.10) nous arrivons et celle-ci est barrée. Nous marchons à la recherche d'une autre sortie, sans succès. De retour à la porte, le soleil se couche et un espagnol de l'autre côté de la porte nous suggère d'appeler la police. Cependant, le processus aurait été long, le temps qu'ils viennent et prennent possession de la clé..mais c'est surtout notre statut d'illégaux* qui nous a mené à la conclusion que le plus simple serait de grimper le muret. Seule je n'y serais jamais arrivée, mais avec l'aide de julien, je m'en suis à peine sortie avec quelques éraflures et beaucoup de stress!
Photo trouvé sur internet de la porte des jardins, et à gauche, le muret que nous avons "escaladés".

Jeudi, jour de visite de l'Alhambra, devinez la température, il pleut. Grande déception, nous visitons l'endroit les pieds mouillés. Cependant, après quelques heures, la pluie cesse. Au moment de visiter un des monuments, nous nous rendons compte que nous avons perdu nos billets. Le responsable ne veut pas nous laisser passer et nous remarchons tout le site pour retourner à la billetterie afin de réimprimer nos billets, chose qu'ils refusent. Nous devons repayer, raison: "c'est comme ca que ca fonctionne". C'est ce que nous avons fait...Heureusement la journée c'est terminée avec un beau soleil.
Moi emmitouflée dans l'Alhambra

Vue de l'Alhambra de la ville de Grenade

Finalement, puisque beaucoup d'activités touristiques étaient annulées à cause de la température ou parce que nous étions en basse saison, nous avons fait l'activité no.1 des espagnols: Manger. De plus, notre hôtel était vraiment peu cher (28 euros la nuit pour deux) alors nous nous sommes permis quelques bons restos.


Voici l'assiète à julien du restaurant Ruta del Alzafran, un tataki de thon avec crevette et sauce aux arachides.


*Le consulat espagnol au Canada nous a donné un visa expirant le 11 décembre quand nous avions mentionné que nos examens étaient à partir du 15. La conseillère nous a dit de sortir de la zone Schengen, ce que nous avons fait en allant au Maroc, afin d'avoir 90 jours supplémentaires en tant que touriste, ce qui n'a pas fonctionné puisqu'à notre retour on nous a mentionné qu'on devait partir le 11..

18 décembre 2010

Le Liban, du soleil à la neige




(Vous excuserez mon manque de patiente, mais le logiciel fait des siennes et je n'ai pu intégrer les images au corps du texte. Mais elles sont en ordre chronologique, donc ce ne sera pas trop dur à suivre. Désolée!)

Mes dix jours de tourisme (pas de vacances!) au Liban ont tout simplement filé. Je n'ai donc pas eu le temps de relater mon périple chez Dounia pendant ce temps, je le fais ainsi de Montréal, alors qu'il neige dehors...

Je suis arrivée à Beyrouth le lundi 6 décembre en soirée, complètement crevée après une fin de semaine de sprint final à Strasbourg (magasinage, party et bagages). Dounia est venue me chercher à l'aéroport avec son père Ramzi et sa soeur Naia, puis nous sommes allés chez elle pour un gargantuesque repas libanais avec toute la famille Salamé, sa mère Rita et son frère Farid, et des bas de Noël remplis pour la St-Nicolas, idée exportée par ma maman.

Mardi le 7, Dounia, sa maman et moi sommmes allés vers la montagne. Nous avons d'abord visité les grottes de Jeita, un peu en banlieue de Beyrouth. Les grottes étaients superbes, immenses, il y avait deux galeries, la galerie supérieure se visitait à pied, avec stalactites magnifiques (formes de voile, de champignon, crâne...), alors que la galerie inférieure se visitait en petit bateau à moteur. J'avais l'impression d'être Harry Potter à la recherche d'horcruxes... Ensuite, nous sommes allées au village de la famille paternelle de Dounia, Kfardebian (Dou, tu corrigeras mon orthographe si j'ai fait des fautes). On a vu le pont naturel en pierre, puis des ruines romaines/byzantines. Et ensuite, cueillette de fruits et légumes chez Dounia. Manger des kakis fraîchement cueillis, c'est terriblement bon!

Mercredi le 8, Dounia et moi avons pris le bus pour aller à Jounieh prendre le téléférique pour Harissa. Comme la journée était chaude et ensoleillée, on a eu une superbe vue de la Méditerranée, de Beyrouth et des montagnes. On a repris le bus pour aller à Jbeil (Byblos), petite ville côtière reconnue pour ses ruines. Mais avant la visite, nous nous sommes délectées d'un repas de poisson grillé, seiches à l'encre avec une bonne Almaza bien fraîche. C'est dur, la vie... Les ruines étaient très intéressantes, bien qu'un peu difficiles à visiter, car les panneaux explicatifs n'étaient pas situés à côté de la ruine correspondante. Bref, on a fait quatre fois le tour du site, à la recherche du fameux tombeau phénicien qui, on l'a découvert plus tard, est au Musée national à Beyrouth!

Jeudi le 9, le papa de Dounia nous a amené voir deux sites de ruines : Baalbek et Aanjar. Les ruines de Baalbek sont magnifiques, et très impressionnantes : le temple de Dionysos est presqu'entier, et superbement décoré par des éléments de l'architecture islamique. Et ce qui reste du temple de Jupiter est gigantesque : ses 6 colonnes qui tiennent toujours debout sont les plus hautes au monde! Les ruines d'Aanjar sont plus petites, mais le site est encore mieux, car elles sont situées plus près des montagnes qui séparent le Liban de la Syrie. En soirée, on est allées avec Farid et Naia voir le concer de Mashrou3 Leila à l'AUB (American University of Beirut) et je suis tombée sous le charme de ce groupe libanais. Merci pour le disque!

Vendredi le 10, après trois jours de voyage à gauche à droite, on a fait la grasse mat'. Après, Dounia et moi nous sommes promenées à Beyrouth : visite de l'oeuf (vieux cinéma abandonné), de la Place des Martyrs et de sa statue criblée de balles, puis balade le long de la corniche qui borde la mer. Après un cocktail de fruits avec Liana, l'amie de Dounia, puis un sandwich falafel, la tempête a commencé. Quand je suis arrivée lundi soir, il faisait environ 23 degrés, et mon corps était littéralement en choc thermique. Vendredi en fin d'aprèm, le vent s'est levé, et le déluge a commencé. On est allées au Musée National de Beyrouth parce qu'il y avait une nocturne avec musique et visite de la salle de restauration des mosaïques romaines. Fait cocasse, je n'ai appris que très peu de mots en arabe, mais je sais comment dire "mosaïque", prononcé "foussey-foussa"! Bref, la nocturne, c'était génial, Dounia a été outrageusement choquée de voir une des mosaïque percée d'un large trou par un snyper durant la guerre. Cette nocturne m'a permis de voir une autre couche sociale libanaise, les riches femmes de dignitaires et ambassadeurs francophones, qui étaient davantage au Musée pour montrer leurs perles que pour regarder les mosaïque.

Samedi, le déluge persistait toujours. Le vent et la pluie torrentielle ont arraché des panneaux publicitaires sur l'autoroute. La mère de Dounia nous a amené dans sa région (Chouf), où nous avons un bizarroïde château médiéval, mais surtout, visité le somptueux palais de Beit Eddine. J'essayais tant bien que mal de me souvenir des termes de mon cours d'art et d'architecture de l'islam... On est passées par Kfar Ksara, le village de Rita, avant de revenir à Beyrouth, trempées de la tête aux pieds, et littéralement frigorifiées. Et après un bon thé et du kaak tout chaud, atelier 101 de cuisine libanaise avec Rita! On n'a pas chômé : aubergines farcies, courgettes farcies, purée d'aubergines, "beans" à la tomate, tabouleh, etc. 4 heures plus tard, après avoir troué des courgettes, mangé des feuilles de choux gigantesques (et presque avalé une chenille pour ma part), dégustation des merveilles de la cuisine libanaise. Mmmmmm...

Dimanche, nous étions supposées faire un "wine tour" dans la Bekaa. Départ à 8h en autobus avec deux cousies de Dounia, nous étions environ une douzaine. Mais plus on montait vers les montagnes, la pluie se transformait en neige... Une tempête de neige! Malgré les chaînes ajoutées aux roues du bus, on a dû faire demi-tour car le retour aurait été trop risqué. Pas grave, le guide a proposé un plan B : un dîner chez lui avec du vin libanais. L'hospitalité libanaise à son meilleur : marrons dans le feu de foyer, grillades, musique libanaise, danse. Un très beau moment. Carpe diem : être k.o. à 15h30, ça n'arrive pas souvent... A suivre.

12 décembre 2010

Les invasions barbares

Oui, je sais, la moitié de mes posts sont publiés une semaine en retard. Ce sera également le cas cette fois-ci, rubrique sur les marchés de Noël européens, que je rédige en direct de Beyrouth, avant que je n'aborde mon périple au Liban, où je suis arrivée lundi soir dernier, le 6 décembre.

Mon expérience des marchés de Noël a commencé sur une pelure de banane. Les décorations ont commencé à être mises en place à partir de début novembre, mais ce fut la folie dans la semaine du 19 novembre, car l'inauguration officielle était le 26 novembre. Le vendredi, après le boulot, je suis allée me promener au centre-ville de Strasbourg et c'était noir de monde. Curieusement, tous ces amuseurs de rue que j'avais vus à mon arrivée en septembre sont sortis de leur tanière, pour divertir les touristes japonais et récolter quelques euros. Déjà vendredi après-midi, je me sentais agressée "chez moi". Ce qui est très absurde, je vous l'acccorde, puisque je ne suis pas Strasbourgeoise, mais c'était ma terre d'accueil depuis le 3 septembre! Puisque j'en avais marre des touristes, j'ai décidé de prendre mon vélo et de faire trois vernissages pour éviter l'inauguration des lumières de Noël et la foule du centre-ville. Erreur de ma part, j'ai voulu longer les quais puisque c'est le chemin habituel que je prends, il y avait trop de monde, alors pour éviter de me faire écraser par une voiture, j'ai voulu grimper sur le trottoir, mais je me suis ramassée sur le trottoir. Résultat : un beau bleu violacé avec des picots rouges, qui est maintenant énorme. Merci, touristes barbares.


Trève de bougonnage sur les touristes - puisque techniquement, j'en suis une - j'ai quand même fait les différents marchés de Noël de Strasbourg dans les 10 jours précédant mon départ. Ils se ressemblent un peu tous, mais c'est une belle ambiance, on se prend un p'tit verre de vin chaud chez Mathilde, et on déambule d'un stand à l'autre. Surtout que Strasbourg porte le titre de "Capitale de Noël"! Par contre, le dimanche 28, je suis allée à Kaysersberg, petit village qui est à côté de vignobles. Il avait neigé dans la nuit, et les champs de vigne dans la neige, c'était sublime. Le marché de Kaysersberg est plus authentique, c'est un petit village médiéval, alors les stands sont situés en longueur dans le village. Il y a plus d'artisans qu'à Strasbourg, notamment un subliiiiime producteur de pain d'épices. Un pur délice....



7 décembre 2010

Choc part 2


Donc durant notre séjour, nous avons eu la chance de côtoyer Ghita, originaire de Rabat. Même si celle-ci habite à Marrakech depuis peu, elle a su nous éclairer sur les coutumes et la vie au Maroc. Le premier soir, elle nous a invité chez elle pour manger de la tajine, qui était délicieuse! Elle avait été cuisinée par la "bonne" de ses parents. En effet, au Maroc, dès que les gens sont en moyen, ils prennent une femme à tout faire qui vit avec la famille et qui se charge de la majorité des tâches ménagères.

Le lendemain, nous avons visité le musée de Marrakech (à ma connaissance le seul grand musée d'art à Marrakech). Il a été restauré à l'aide de fonds privés- la fondation Omar Benjelloun- qui s'est également occupée de la restauration de la Médersa, école qui fut construite par le sultan Sâadien Abdellah Al Ghalib en 1654-1568, avec 130 chambres réservées aux étudiants (et une seule toilette). Elle a été pendant plus de quatre siècles un creuset d'érudition et d'accueil pour les théologiens. Et finalement la Qoubba des almoravides (fontaine et coupole).

La grande salle du musée de Marrakech

Au musée, il y avait une exposition temporaire d'art contemporain que j'ai trouvé très intéressante. Des artistes marocains qui avaient aussi une carrière à l'étranger et donc un regard un peu plus reculé sur le Maroc étaient en avant-scène. J'ai été agréablement surprise de voir non seulement des œuvres d'artistes femmes, mais aussi que c'est une femme qui est à la direction du musée.

La présentation reste parfois à désirer

Odalisque, oeuvre de Lalla Essaydi que j'ai bien aimé. Elle utilise beaucoup le tatouage au henné dans sa démarche artistique. Pour plus d'information sur l'artiste, cliquez ici.

L'oeuvre vous dit quelque chose? C'est une clin d'oeil à la grande odalisque d'Ingres.

Finalement, après une bonne journée de visite, nous avons mangé avec Ghita à la place principale Jamaa El Fna où plusieurs centaines de kiosques offrent à manger. Avec sarcasme, notre guide du lendemain la surnommait la place "j'ai mal au foie" dû au potentiel manque de propreté. Julien a prit un plat de résistance traditionnel qui au premier coup d'œil, je concède, semble très peu appétissant aux yeux des Nord-Américains, et même Européens, la tête de mouton.

La tête de mouton

Place Jamaa El Fna le soir

Choc part 3 à venir...

6 décembre 2010

Choc part 1

Premièrement, moi qui n'a visité que l'Europe, j'arrive pour une première fois sur le continent d'Afrique. Dès les premières minutes, la différence se fait sentir. Le panneau annonçant le contrôle des passeports est traduit en anglais mais il est écrit Pass port, simplement parce qu'ils avaient mis un E et qu'il a été retiré!
Impossible d'envisager de se déplacer à Marrakech en transport en commun: le service n'est pas très développer et dans la médina(le centre), plusieurs rues ne sont pas accessibles en voitures. Donc à peine sommes nous sortis du taxi qu'une bande de gamins se chamaillent afin de savoir qui nous accompagnera jusqu'à notre riad* (Slawi). Finalement, une fois arrivé, le garçon qui était accompagné de 2 amis, demande le pourboire pour les trois tandis que lui seul a transporté notre bagage...

Ainsi, c'est le grand début d'une histoire avec ces gamins de Marrakech, qui sans même l'avoir demandé, veulent t'indiquer tout et rien en échange de quelques dirhams. Le pire, c'est qu'ils vont faire des détours afin qu'on donne plus ou nous indiquer la mauvais direction afin de nous attirer dans un restaurant où une boutique qui lui donne de la commission si il attire les touristes. Il est important de mentionner que la médina de Marrakech est un vrai labyrinthe sans points de repères et où aucun nom de rue n'est inscrit donc il est inévitable de se perdre constamment (les premiers jours/semaines/mois!). Aussi, on ne donnera jamais assez. Par exemple, nous donnons 5 dirhams à un garcon, il insiste pour avoir au moins 10. Il nous a suivi jusqu'à temps qu'on décide de lui laisser afin d'avoir la paix et nous avons eu droit à un "fuck le canada".

Après avoir déposé nos bagages et échangé avec le responsable du riad, il nous fait signer des documents avec des crayons de la BMO Banque de Montréal. On apprend qu'il a résidé plusieurs années à Montréal! Notre riad est très joli et confortable et les propriétaires sont très hospitaliers.

On décide de se promener dans les rues et autre choc: Les ânes sont partout. Ils tirent des charettes incroyablement remplies, ont souvent la peau sur les os et se font cravacher entre camions, motos, calèches et passants afin de les faire avancer. J'avais oublié à quel point ses bêtes étaient magnifiques!

Finalement, on prends le chemin des souks pour se rendre à la place principale Jamaa El Fna afin d'y rencontrer Ghita, une amie de Soraya (amie de camille qui était venu nous voir à Barcelone). C'était le début d'une très belle rencontre.

Suite à venir.

*Riad: pour une définition cliquez ici