6 décembre 2010

Choc part 1

Premièrement, moi qui n'a visité que l'Europe, j'arrive pour une première fois sur le continent d'Afrique. Dès les premières minutes, la différence se fait sentir. Le panneau annonçant le contrôle des passeports est traduit en anglais mais il est écrit Pass port, simplement parce qu'ils avaient mis un E et qu'il a été retiré!
Impossible d'envisager de se déplacer à Marrakech en transport en commun: le service n'est pas très développer et dans la médina(le centre), plusieurs rues ne sont pas accessibles en voitures. Donc à peine sommes nous sortis du taxi qu'une bande de gamins se chamaillent afin de savoir qui nous accompagnera jusqu'à notre riad* (Slawi). Finalement, une fois arrivé, le garçon qui était accompagné de 2 amis, demande le pourboire pour les trois tandis que lui seul a transporté notre bagage...

Ainsi, c'est le grand début d'une histoire avec ces gamins de Marrakech, qui sans même l'avoir demandé, veulent t'indiquer tout et rien en échange de quelques dirhams. Le pire, c'est qu'ils vont faire des détours afin qu'on donne plus ou nous indiquer la mauvais direction afin de nous attirer dans un restaurant où une boutique qui lui donne de la commission si il attire les touristes. Il est important de mentionner que la médina de Marrakech est un vrai labyrinthe sans points de repères et où aucun nom de rue n'est inscrit donc il est inévitable de se perdre constamment (les premiers jours/semaines/mois!). Aussi, on ne donnera jamais assez. Par exemple, nous donnons 5 dirhams à un garcon, il insiste pour avoir au moins 10. Il nous a suivi jusqu'à temps qu'on décide de lui laisser afin d'avoir la paix et nous avons eu droit à un "fuck le canada".

Après avoir déposé nos bagages et échangé avec le responsable du riad, il nous fait signer des documents avec des crayons de la BMO Banque de Montréal. On apprend qu'il a résidé plusieurs années à Montréal! Notre riad est très joli et confortable et les propriétaires sont très hospitaliers.

On décide de se promener dans les rues et autre choc: Les ânes sont partout. Ils tirent des charettes incroyablement remplies, ont souvent la peau sur les os et se font cravacher entre camions, motos, calèches et passants afin de les faire avancer. J'avais oublié à quel point ses bêtes étaient magnifiques!

Finalement, on prends le chemin des souks pour se rendre à la place principale Jamaa El Fna afin d'y rencontrer Ghita, une amie de Soraya (amie de camille qui était venu nous voir à Barcelone). C'était le début d'une très belle rencontre.

Suite à venir.

*Riad: pour une définition cliquez ici

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