19 octobre 2010

Montpellier

Mon dernier périple remonte à la fin de semaine du 8-9 octobre, alors que je suis allée à Montpellier visiter Florence et Bernard, les parents de mon beau-frère Martin (le mari de ma sœur). Hasard bizarre, Bernard était à Sherbrooke jusqu’à dimanche midi, mais j’ai quand même pu le voir un peu.


Après 7 heures de train et une correspondance cauchemardesque à Lyon (la voie du train étant annoncée 5 minutes avant le départ), j’arrive à la gare de Montpellier (en retard, évidemment, qui dit SNCF dit retard) où m’attend Florence, la maman de Martin. En fait c’est drôle, car le voyage Strasbourg/Montpellier m’a fait réaliser à quel point les différences sont marquées entre les régions françaises. L’architecture, les paysages, la végétation… J’ai donc quitté les colombages de Strasbourg pour les palmiers et platanes de Montpellier, et je meurs de chaleur, je suis en Birkenstock, mes pieds ont besoin d’air. On marche vers le centre et on arrive à la place de la Comédie qui est superbement éclairée par les lumières et le coucher de soleil.



Malheureusement, la chaleur et le beau temps ne seront pas au rendez-vous toute la fin de semaine… Un peu dommage, ma seule escapade dans le sud de la France, surtout que la météo prévoit du beau soleil toute la fin de semaine à Strasbourg ! Pas grave : j’ai un guide privé de la ville ! Avant de commencer la visite touristique, Florence m’amène à son petit marché bio très sympathique qui a l’air d’être en campagne. Nous passons la journée à se balader dans Montpellier avec le guide du Routard. La cathédrale d’abord, qui a l’air d’un château fort, très sombre à l’intérieur, puis un coup d’œil rapide à la faculté de médecine où travaille Bernard. Puis balade dans le vieux Montpellier, ses multiples places, l’Arc de Triomphe, le Peyrou, etc.


En après-midi, le vent se lève, et je me résous à mettre des leggings parce qu’en short, j’ai un peu trop froid… Je me suis entêtée en matinée, porter une tenue estivale une dernière fois, mais il y a des limites. Florence me fait donc visiter Antigone, le nouveau quartier de Montpellier, très critiqué par les gens de la place parce que plus ou moins fonctionnel. Il y a de belles fontaines par contre ! On se réfugie au Quick pendant une averse, puis on va prendre le thé avec, pour moi, un fondant au chocolat absolument décadent, vous qui connaissez mon chocoholisme, j’étais en manque…

Mais je n’étais pas en reste : Florence m’a traitée aux petits oignons durant mon séjour. Elle se souvenait de ce que j’aimais/n’aimais pas, alors elle m’a cuisiné des crevettes aux ananas, noix de coco et épices colombo le premier soir, poisson et ratatouille le deuxième, terrine de poisson dimanche midi… et elle a quand même tenu à ce que je mange un peu de viande dimanche soir ! Une vraie maman par intérim, ça a fait du bien quand même…


Dimanche, il pleuvait à boire debout, alors on a fait un avant-midi pantouflard. Bernard est arrivé du Québec pour dîner, puis en après-midi, on a visité la collection permanente du Musée Fabre (musée des beaux-arts de Montpellier). Beaucoup d’œuvres, un peu trop sur le classicisme français à mon goût. Par contre, j’ai fait la découverte d’un artiste contemporain dans la récente extension du musée : Pierre Soulages, qui fait de grands formats de peinture abstraite. Impressionant.


Et après le souper, train de nuit pour rentrer à Strasbourg. Et qui dit SNCF dit retard…

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